Maxime Blanchard, hypnothérapeute du réseau Médoucine basé à Angers, partage avec nous lors de cette interview les différentes étapes de son parcours de praticien.
Maxime évoque notamment l’importance de la communication, non seulement pour se faire connaître en tant que thérapeute, mais également entre praticiens pour répondre au mieux aux problématiques de chacun.
Découvrez l’interview vidéo :
En résumé…
Bonjour Maxime Blanchard, pouvons-nous vous laisser vous présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Maxime Blanchard, je suis hypnothérapeute à Angers où j’ai mon cabinet et y suis installé depuis 2014.
Comment avez-vous découvert l’hypnose ?
En 2012, alors que j’étais bureau d’études, je suis tombé sur des vidéos traitant de l’hypnose un midi à ma pause. Curieux de savoir si ça fonctionnait vraiment, je me suis entraîné à hypnotiser devant mon miroir. Rapidement, j’ai voulu tester. J’ai alors proposé à ma collègue d’essayer. Ma surprise a été de voir que ça fonctionnait vraiment.
Je me suis alors intéressé aux formations en hypnose et formé à l’IFTR (Institut de Formation aux Techniques de Relaxation). J’ai été diplômé relaxologue et praticien en hypnose classique et Ericksonienne en 2013.
D’où vient cette envie de vous former en tant que praticien ?
Avec du recul, c’est surtout l’envie d’aider. Sur le moment, c’est comme si ça devait se faire. J’ai prêté attention aux signes de la vie, la formation m’est apparue et je me suis inscrit, je savais que c’était ce qu’il fallait que je fasse.
Combien de RDV avez-vous environ par mois ?
50
Comment avez-vous obtenu vos premiers clients ?
J’ai eu peu de personnes pendant la première année, j’étais encore en poste en tant que bureau d’études. Au début, je n’ai pas cherché à beaucoup communiquer, un bouche à oreille se faisait.
Les clients ont commencé à venir vraiment fin 2015 lorsque j’ai fait un partenariat avec Groupon. Ça a bien fonctionné pour moi, seulement Groupon prend une large part du prix de la séance. Ce ne permet pas de bien gagner sa vie mais ça m’a fait travailler et m’a permis de me former.
En 2018, j’ai décidé d’arrêter Groupon, les réservations ont beaucoup chuté. J’ai alors décidé de rejoindre un réseau de professionnels : le BNI, sur lequel j’ai pu m’appuyer et faire des rencontres. Je me suis dit qu’il fallait que je communique différemment. J’ai commencé à utiliser Google AdWords, refaire mon site Internet, des cartes de visite avec un nouveau format et un nouveau logo. J’ai également fait faire des photos de moi qui apparaissent davantage professionnelles.
Je pense que tout cela est très important quand on veut vraiment se lancer. Ce n’est pas à prendre à la légère. Il faut le faire pour pouvoir être vu, être sur les réseaux, Facebook au minimum. Et bien évidemment, être sur Google, avoir une bonne page Google.
Continuez-vous à vous former ? Quelle formation faites-vous en parallèle ?
En 2015, je me suis formé à l’art thérapie avec l’IFTR aussi. Je n’ai pas fait de formation depuis.
Chaque année depuis 2015, j’interviens maintenant à l’école en tant que formateur à l’hypnose.
Quels sont les difficultés que vous rencontrez dans votre activité de praticien ?
Le marketing, c’est un problème. Je ne sais pas me vendre.
Comme beaucoup de thérapeutes et de personnes qui sont portées sur les médecines douces, nous ne sommes pas des commerciaux. Certains arrivent très bien à allier les deux côtés : l’humain et le commercial. C’est génial, c’est un atout de savoir communiquer sur ce qu’on fait.
On peut aussi se remettre beaucoup en question quand on n’arrive pas à accompagner sur leurs problématiques certaines personnes qui viennent nous voir. Le challenge c’est aussi de savoir lâcher prise sur les choses qu’on ne peut pas toujours faire. C’est quelque chose qui me touche beaucoup moins maintenant que lorsqu’on commence et on se demande si on est vraiment fait pour ce métier là. Après 6 ans, on ne se remet plus en question, on se demande si on peut faire les choses différemment, ce qui serait le plus adapté pour cette personne et essayer de trouver les outils. On peut toujours demander des conseils sur les réseaux, via Medoucine ou via d’autres collègues.
Ainsi vous vous tournez souvent vers d’autres thérapeutes ? Quels outils utilisez-vous dans ces moments là ?
Parfois il y a des problèmes, qui ne sont pas psychosomatiques ou psycho émotionnels, sur lesquels je ne peux pas forcément agir. Je peux ensuite renvoyer vers d’autres collègues, et trouver ce qui est le mieux adapté pour chaque personne dans l’instant.
Maintenant je connais plusieurs thérapeutes, je peux les appeler directement pour voir s’ils peuvent aider sur telle ou telle problématique.
Aujourd’hui, ayant rejoint Medoucine, je peux simplement aller voir sur le réseau et rediriger vers des personnes en qui je pourrais avoir confiance et développer un lien par ce biais.
Quel serait votre dernier conseil pour un praticien en médecines complémentaires qui essaye de développer son activité ?
Investir dans la communication, avoir un beau site internet, rejoindre des réseaux, se montrer le plus possible.
Êtes-vous content du réseau ? Pourquoi ?
Je suis plutôt satisfait pour plusieurs points. La prise de rendez-vous en ligne est simple d’utilisation, pour moi comme pour mes clients. Une facilité pour les avis également. J’ai pu déjà faire un live et maintenant une interview. C’est un beau réseau, il y a du boulot pour l’utiliser à 100%.
Quel service préférez-vous chez Medoucine ? Pourquoi ?
Les lives, webinaires. J’enseigne aux autres, j’aime donner des outils simples et montrer aux gens que tout est possible et accessible facilement.
Avec 2020 qui s’achève, quels sont vos objectifs pour 2021 ?
Mon objectif en 2020 était de développer la communication. Avec moins de monde au cabinet, ça laisse plus de temps pour travailler la communication.
C’est ça qui va faire qu’on va pouvoir rebondir sur cet après.
Un grand merci à Maxime pour cette interview enrichissante !
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