Interview de Mathilde Laguës, psychopraticienne du réseau Médoucine

Il n’y a pas une seule bonne façon de réussir, celle qui marchera pour vous sera celle que vous construirez en partant de ce qui vous fait unique.

Interview de Mathilde Laguës, psychopraticienne du réseau Médoucine

Découvrez le parcours de Mathilde Laguës, psychopraticienne et art-thérapeute du réseau Médoucine.

Dans cette interview, Mathilde Laguës partage son parcours de thérapeute, des premières démarches qu’elle a entreprises lorsqu’elle s’est lancée, à la promotion de son livre paru cette année.

Enfin, Mathilde évoque ses motivations à exercer et les leçons apprises de son expérience lors de cet échange enrichissant.

Bonjour Mathilde , pouvez-vous nous présenter votre parcours ?

Ingénieur diplômée de l’Ecole Polytechnique, j’ai choisi par la suite de me spécialiser dans le domaine de la santé avec un Master recherche à l’institut Pasteur et une formation complémentaire à l’Ecole Nationale Supérieure des Techniques Avancées (ENSTA).

Pendant 10 ans, j’ai évolué au sein de l’industrie pharmaceutique sur des postes tour à tour commerciaux, marketing, et scientifiques, au contact de nombreux acteurs, notamment hospitaliers.

Pour approfondir ma recherche vers l’amélioration de la santé et du bien-être des individus, j’ai souhaité m’orienter davantage vers le volet plus personnel et psychique de la prise en charge.

A cet effet, je me suis formée à la psychothérapie humaniste au sein de l’école Savoir Psy qui est affiliée à la Fédération Française de Psychothérapie et Psychanalyse (FF2P).

D’où vient cette envie de vous former en tant que praticien ?

Dès que j’ai commencé à travailler sur moi il y a 20 ans, j’ai pu constater les transformations positives dans ma vie.

A chaque étape j’étais émerveillée de la force et de la clarté que je pouvais gagner. Grâce au soutien thérapeutique, j’ai pu donner du sens à mes expériences de vie, même les plus difficiles, même les plus insensées. J’ai pu les accepter, et les transformer en énergie de construction pour l’avenir.

J’ai eu la chance d’expérimenter de nombreuses approches thérapeutiques et de rencontrer des personnes magnifiques. Je me suis vue changer, grandir, devenir plus heureuse d’année en année, de jour en jour.

Animée de cette grande reconnaissance j’ai choisi, à mon tour, de me former, pour offrir au plus grand nombre ce que j’ai reçu.

Mon désir est de contribuer à propager une onde de mieux-être, de mieux-vivre dans ce monde qui vient souvent nous solliciter de façon brutale.

Je suis aujourd’hui formée à la Gestalt-thérapie, à la relaxothérapie, à la pratique du mandala thérapeutique, à l’EFT et à la psychanalyse Jungienne.

Comment avez-vous obtenu vos premiers clients ?

J’ai obtenu mes premiers clients par le bouche à oreille (rencontres, amis qui ont parlé de moi…), par les réseaux professionnels (FF2P), puis par Médoucine.

Quelles on été vos premières démarches lorsque vous vous êtes installée ?

J’ai entrepris trois démarches qui ont été très structurantes pour développer mon activité.

Tout d’abord, j’ai finalisé et mis en ligne mon site Internet.

Puis, j’ai loué un cabinet trois jours par semaine. Cette étape a été très angoissante à l’époque, car je n’avais pas de revenus à mettre en face de ce loyer. Il s’agissait d’une histoire de poule et d’œuf en quelque sorte : je n’avais pas de patients pour payer le cabinet, mais si je n’avais pas de cabinet pour recevoir mes patients, ça ne fonctionnerait pas. J’ai donc pris ce risque et fais cette place dans mon calendrier.

La troisième chose est que je me suis inscrite sur Médoucine : cela m’a donné de la visibilité, m’a obligée à structurer mon agenda et ma visibilité.

Le premier jour où je disposais des clés du cabinet, une nouvelle personne avait pris rendez-vous avec moi sur Médoucine. C’est comme si la vie m’envoyait un signe pour m’indiquer que j’avais bien fait.

Puis, cela a été très rapide : en 6 mois, mon cabinet s’est rempli.

Continuez-vous à vous former ? Quelle formation faites-vous en parallèle ?

Je continue sans arrêt à me former à de nouveaux outils.

Cette année, je me suis certifiée pour accompagner les groupes par les techniques d’improvisation théâtrale.

Quelles seraient vos trois motivations qui vous donnent envie de pratiquer ?

Le désir d’aider chacun à aller mieux, le plaisir de la rencontre, l’admiration et la curiosité que j’ai pour l’histoire de chaque personne.

« La solitude du thérapeute entrepreneur », qu’en pensez-vous ?

Je comprends et elle me pèse parfois mais elle me convient aussi, car j’ai besoin de beaucoup d’autonomie.

Quels sont les difficultés que vous rencontrez dans votre activité de praticien ?

La solitude… mais j’ai beaucoup d’instances de rencontre : la supervision, la covision, les échanges avec mes amis et collègues.
Je rencontre aussi la difficulté de la surcharge de travail, mon cabinet est plein.
Enfin, il y a la difficulté à prospecter vers les entreprises.

Si vous deviez donner une leçon à un praticien, apprise durant votre parcours, quelle serait-elle ?

Soyez-vous même.

Il n’y a pas une seule bonne façon de réussir, celle qui marchera pour vous sera celle que vous construirez en partant de ce qui vous fait unique.

Quels sont vos objectifs pour ces prochains mois ?

Promouvoir mon livre qui vient de paraître et qui parle du métier d’accompagnement.

Pouvez-vous nous en dire plus sur ce projet ?

J’ai eu la chance d’être sollicitée par un éditeur qui m’a suggéré l’idée d’écrire un livre.

J’ai pris le temps de recevoir cette idée et d’y réfléchir. Ayant des choses à dire et aimant écrire, cela faisait sens.

Cela a été un projet en trois étapes : tout d’abord la construction du projet, du contenu, du plan. Puis, j’ai pris le temps de rédiger. Enfin, est venu le moment de corriger le livre et de le structurer dans la forme avec l’éditeur.

Concernant le contenu, j’ai voulu partager le pourquoi et le comment je pratique ce métier. C’est à la fois un ouvrage pour les professionnels de l’accompagnement et pour le grand public. Je voulais que ce soit un ouvrage pour chacun, pour comprendre les coulisses.

Quel serait votre dernier conseil pour un praticien en médecines complémentaires qui essaye de développer son activité ?

Ne pas s’inquiéter. Prendre du plaisir dans son travail et surtout se respecter dans son rythme. Croire dans son talent. Alors les clients pourront se manifester.

Selon vous, est-il important quand on est praticien d’être dans le réseau Médoucine ? Si oui, pouvez-vous expliquer pourquoi ?

C’est une publicité qui me convient et un label auquel je suis fière d’appartenir.

Si vous deviez recommander Médoucine à un praticien qui hésite, que lui diriez-vous ?

Que figurer sur Médoucine m’a permis de remplir mon cabinet en moins de 6 mois.

Un grand merci à Mathilde d’avoir partagé son parcours de thérapeute au cours de cette interview.

Retrouvez Mathilde sur son profil Médoucine, son site Internet, ainsi que sur LinkedIn.

Si vous aussi, vous souhaitez rejoindre le réseau des praticiens certifiés en médecines douces en France et développer votre activité, cliquez ici.