Mon diplôme en poche, mon cabinet presque installé, mon plan com enfin ficelé… J’en aurais presque oublié de fixer mes tarifs !
Avec en point de mire ce dilemme presque insoluble : comment attirer les clients tout en rentabilisant ma formation et en gagnant ma vie ? Pas de solution miracle dans ce post, mais des pistes pour vous permettre de vivre de votre activité grâce à des clients heureux et fidèles et de fixer le tarif de vos séances.
1ère réflexe : l’espionnage local
Les thérapeutes indépendants étant maintenant largement présents sur le territoire, je liste les praticiens installés autour de chez moi et vais visiter leurs sites internet et/ou leurs cabinets. Je regarde leurs types de séance, leurs durées, leurs packs, etc. Et les compare avec celles que je pense proposer. Quel prix horaire ? 1ère séance moins chère ? 11ème séance offerte ? Carte de fidélité ? Pack de 3, 5 ou 7 séances ciblant un sujet particulier ?
Et me pose la question suivante : est-ce que je veux rester dans les prix du marché, jouer le moins-disant, ou cibler une catégorie au-dessus ?
2ème réflexe : le calcul de mes charges
Il existe autant de manières de pratiquer que de praticiens : à domicile, dans un local, dans une pièce aménagée chez soi… Et autant de manières de se perdre dans les calculs !
1er cas : je vais à domicile
Les deux paramètres à prendre en compte sont le temps de trajet et la voiture, pour ne pas y dépenser tout ce que je gagne par ailleurs. Que vaut mon temps de trajet ? Autant ou moins que celui de la séance ? Avec un tarif dégressif selon la distance ? Jusqu’où je peux aller sans grever mon budget et mon agenda ? Que me coûte un trajet en terme d’essence, d’amortissement de ma voiture, de quote-part d’assurance et d’usure ?
Et c’est parti pour de savants calculs, en demandant si besoin conseil à un expert-comptable ou à un professionnel de mon secteur qui travaille déjà à domicile.
2ème cas : je loue un cabinet
Là c’est plus facile, car pour rester dans le vert je dois répercuter le tarif de la location dans le prix de ma séance. La bonne nouvelle, c’est que je peux aussi m’aligner sur le tarif des autres praticiens de ce lieu partagé. Question d’homogénéité ! Et tant pis si mes tarifs diffèrent d’un lieu à l’autre…
3ème cas : j’ai aménagé une pièce chez moi
Je ne paie rien au quotidien, mais…
Suis-je propriétaire ou locataire ? Ai-je un prêt à rembourser ? Quelle part de mon logement occupe mon cabinet ? Mes consommations d’eau et d’électricité sont-elles touchées par mon activité ?
Mon tarif devra tenir compte de ces éléments pour là encore bien refléter mes charges.
3ème réflexe : ma situation professionnelle et familiale
Dernières réflexions pour équilibrer mon budget et fixer mon prix plancher.
Est-ce mon activité principale ou juste quelques heures par semaine ? Ai-je un conjoint qui travaille ? Des enfants à élever ? Une passion coûteuse, un train de vie à assurer ?
Bref, quel chiffre d’affaire annuel me faut-il pour vivre ?
4ème réflexe : j’ai dépassé le seuil de la TVA
Mon activité marche bien, et j’ai dépassé le plafond de déclaration de la TVA. Qui me coûte d’autant plus cher que j’ai peu de charges déductibles…
Dois-je la répercuter en totalité sur mes tarifs ? J’ai pour ma part opté pour le 50-50, car une augmentation brutale de 20% me semblait un épouvantail à clients…
Vous êtes toujours là ?
J’espère que cet article vous a aidé à y voir plus clair pour répondre à cette question déterminante pour la viabilité de votre activité. Et que vous ne pourrez pas changer toutes les semaines !
Pour aller plus loin..
Découvrez comment Médoucine peut vous accompagner dans le développement de votre activité de thérapeute. Pour en savoir plus cliquez ici.
Vous souhaitez développer davantage votre business grâce aux conseils des praticiens Médoucine ? Découvrez cet article qui vous aidera à accroître votre clientèle.